La prévention du risque d'incendie s'inscrit dans la démarche globale de prévention des risques.
Elle consiste à :
Supprimer les causes de déclenchement d'un incendie en mettant en place des mesures à la fois techniques et organisationnelles .
Limiter l'importance des conséquences humaines et matérielles, avec une détection efficace afin d'intervenir dans les temps pour permettre l’évacuation des occupants et d'intervenir efficacement à les moyens adéquats.
Il est important de mettre en place des dispositions qui permettent de réagir rapidement et efficacement face à un début d'incendie et pour en limiter ses effets. C'est pourquoi, il faut respecter ces trois principes de sécurité dans tout type d'établissement :
Faciliter l'évacuation des personnes présentes dans l'édifice ou les mettre en sécurité ;
Limiter la propagation de l'incendie ;
Faciliter l'intervention des services de secours.
Nos formations :
En France, le rôle du service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP), est d’assurer la sécurité des personnes et celle des biens dans certains établissements recevant du public (ERP) en fonction de l’effectif admissible et de l’activité de cet établissement.
Les personnels du Service de Sécurité Incendie doivent connaître le comportement du feu et son action sur l’établissement dont ils assurent la sécurité, les principes de la réglementation incendie dans les établissements recevant du public (ERP) et les immeubles de grande hauteur (IGH), connaître les installations techniques sur lesquelles ils sont susceptible d’intervenir, s’occuper de l’entretien de base des principaux matériels de sécurité incendie, et enfin, connaître les limites de leurs actions et effectuer l’extinction des feux naissants.
Aujourd'hui, nous retrouvons ces équipes dans un grand nombre d'établissements, tel que les centres commerciaux, les hôpitaux, des cinémas, en exerçant uniquement en tant qu'agent de sécurité ou en tant qu'agent technique.
Nos formations :
La prévention du risque électrique repose sur des dispositions réglementaires figurant dans le Code du travail. Elle concerne la mise en sécurité des installations et des matériels électriques, et ce dès leur conception. L’objectif est d’éviter tout contact, qu’il soit direct ou indirect, avec des pièces nues sous tension ou mises accidentellement sous tension. En outre, le matériel doit être conforme à la réglementation en vigueur afin de protéger les utilisateurs.
Il est mis en place des habilitations, afin de répondre aux exigences réglementaires, notamment en référence à la norme NFC 18-510, pour tous les travailleurs qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage.
A la suite de cette formation, le formateur délivre alors une proposition d'habilitation suite aux test de fin de formation.
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Opération d'ordre non électrique :
Opération d'ordre électrique :
Habilitations Spéciales Véhicules / Engins :
Les premières formations des opérateurs à la manutention manuelle remontent à la fin des années 60, début des années 70 ; il s’agit essentiellement de former les salariés à la « manutention manuelle », aux techniques de « lever - porter ».
En fait, la formation aux techniques gestuelles trouve ses limites ; ces « gestes et postures » de sécurité ne peuvent être adoptés dans le cas de nombreuses situations de travail.
Au début des années 80, c’est la notion d' « ergonomie - gestes et postures » qui est introduite avec l’idée que les « gestes et postures » sont déterminés par la situation de travail et qu’il est primordial d’agir sur elle.
Dans les années 90, se développent des démarches visant à faire des opérateurs à leurs postes de travail de véritables acteurs de la prévention, par leur connaissance des risques auxquels ils sont exposés, par leur compréhension des contraintes imposées par l’activité de travail, par leur possibilité concrète de proposer des solutions préservant leur santé et la finalité de leur activité.
L’intitulé « prévention des risques liés à l’activité physique » «PRAP» est introduit en 2001 dans le Réseau Prévention. Il ne s’agit pas simplement d’un changement d’appellation mais d’une démarche qui affirme que le personnel, ou futur personnel, est le premier acteur de la prévention de l’entreprise
Les fondements de la PRAP se trouvent, notamment, dans :
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Travailler sur une charpente, un toit, un pylône, une plate-forme, un échafaudage… Qu’il soit temporaire ou régulier, le travail en hauteur peut être une activité à risque. Les chutes avec dénivellation constituent en effet la seconde cause d’accidents du travail mortels après ceux de la circulation. Pour prévenir les chutes de hauteur, il faut agir à la fois sur la conception des ouvrages ou des équipements, sur les postes de travail et sur les modes opératoires.
De nombreux travailleurs sont amenés à travailler en hauteur : professionnels du BTP, agents de réseaux électriques, agents d’entretien et techniciens de maintenance des entreprises, travailleurs du spectacle...
En 2015, 12 % des accidents du travail ayant entraînés au moins quatre jours d'arrêt de travail sont dus aux chutes de hauteur. Les chutes de hauteur représentent la 2ème cause d’accidents mortels liés au travail après le risque routier. Ces accidents surviennent dans tous les secteurs d’activité, mais c’est dans le secteur de la construction que l’on constate la plus forte proportion et les conséquences les plus graves.
La prévention au cœur du travail :
Lorsqu’un travail présente un risque de chute en hauteur, il convient d’analyser la situation de travail et de vérifier si toutes les solutions ont été envisagées pour éliminer le danger à la source.
La meilleure solution demeure la réorganisation des postes de travail, des machines ou des obstacles qui nuisent à la sécurité des travailleurs.
En cas d’impossibilité avérée d’élimination du risque à la source, l’employeur à l’issue de l’évaluation des risques, doit privilégier la protection collective (échafaudage, garde corps…) sur la protection individuelle (harnais anti-chute, longes, cordes…) chaque fois que cela est possible.
L’employeur a également obligation d’informer et de former aux risques de chute les salariés concernés. L’employeur détermine, après consultation du CSE ou du délégué du personnel, les conditions dans lesquelles les EPI sont mis à disposition et utilisés.
Compétences et utilisation du matériel mis à disposition :
Les interventions en hauteur doivent être effectuées par des personnes ayant reçu une formation.
Tout employeur est tenu d’informer ses salariés sur les risques professionnels et leur prévention, de les former à la sécurité et à leur poste de travail (articles L. 4141-1 à 4141-4 du Code du travail). En outre des formations spécifiques sont prévues pour l’usage de certains équipements de travail comme les échafaudages et les équipements motorisés pour le travail en hauteur.
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Les métiers de la sécurité privée qui relèvent de la Convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité sont soumis, pour une grande partie d’entre eux, à la législation, précisément au livre VI du Code de la Sécurité Intérieure.
La Convention collective détermine les fiches métiers-repères, la classification des métiers, les salaires minimaux conventionnels, tandis que le livre VI du code de la sécurité intérieure détermine les activités soumises à des conditions réglementaires d’accès.
Ainsi, pour une grande partie des métiers, il est nécessaire d’avoir une formation initiale et continue obligatoire et une carte professionnelle délivrée par le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS). L’accès à la formation initiale est lui-même soumis à une autorisation préalable délivrée par le CNAPS, qui réalise une enquête de moralité des candidats.
Chaque futur agent de sécurité privée est responsable des démarches administratives à réaliser auprès du CNAPS.
De plus, chaque individu ou structure peut s'il le souhaite, bénéficié d'une formation en matière de prévention du risque terroriste ou bien en gestion de conflit afin de mieux se préparer à certaines situations.
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L'obligation de résultats à remplacer celle de moyens dans le Code du Travail, dès lors, les chefs d'établissements sont tenus de tout mettre en oeuvre afin de garantir la santé et la sécurité de ses collaborateurs lors de leur activité professionnelle.
Certaines Circulaires ont permis la promotion, l'organisation et la gestion de l'enseignement du Sauvetage Secourisme du Travail. D'autres, comme les CIR 150/2003 et CIR 53/2007 ont renforcé le positionnement du SST dans sa composante "travail" tout en mettant en évidence le rôle que peut jouer le dispositif SST dans une prévention de premier niveau.
Le document de référence, depuis son édition d'avril 2014, renforce encore d'avantage cette dimension "travail", conférant au SST une mission double de secours en premier lieu mais également de prévention.
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